Résumé des précédents épisodes
Aujourd'hui, 24 adolescents ont rendez-vous à Sarlat pour prendre leurs quartiers au pensionnat et vivre une scolarité typique des années 60. Pour cette première journée, découverte des réjouissances : la salle d'isolation, dite "de Sainte Hélène", les douches dans la cour, la garde-robe façon Sheila ou Eddy Mitchel première époque, interdiction des téléphones portables, des bijoux, etc. Ils font ensuite connaissance avec leurs nouveaux professeurs, tous moins souriants les uns que les autres, avec la palme du sinistre à partager entre le démoniaque directeur, M. Navaron, la diabolique surveillante, Mlle Biorel, et le dictatorial professeur de sport, M. Bale.
Tout commence par une évaluation des connaissances en vue de jauger les capacités des élèves à avoir le BEPC en fin d'année. Les élèves enfilent leur habit de travail et c'est d'emblée le blues des blouses à Sarlat. Mme Dubourget, le professeur de français, commence par une dictée pas piquée des hannetons. A l'issue de l'épreuve, c'est la consternation. Vient le temps du repas, puis du coucher, où chacun doit se brosser les dents au bicarbonate, pour un sourire resplendissant, avant que les surveillants ne dorment dans les dortoirs. C'est aussi le temps des premières virées nocturnes... Fabien et Gaëtan, deux intrépides, se mettent donc à arpenter nuitamment les couloirs, jusque chez les filles, où les matelas volent et les jeunes filles tombent sur le plancher !
Le lendemain, après un lever difficile, largement égayé par une délicieuse cuillère de Viandox (du jus de viande), les examens s'enchaînent. On apprend à connaître certains élèves, comme Hawa la black rebelle, Emilien le rouquin survolté ou Grégoire le premier de la classe. L'examen d'anglais se révèle catastrophique, mais les élèves font preuve de plus d'habileté dans l'arrosage copieux du corsage de leur professeur à grands jets d'encre. Les coupables, Fabien et Gaëtan, ne se dénoncent pas : c'est donc la punition générale. L'épreuve de rédaction qui suit a pour sujet une description des élèves par eux-mêmes.
Pendant ce temps, la surveillante effectue une fouille dans le dortoir des filles et capture de nombreux trophées. A son tableau de chasse : des portables, des flacons de parfum, des chewing-gums et des crèmes hydratantes, parce que certaines "ont des rides d'expression"...
Revirement de situation, Gaëtan, rongé par le remord, décide finalement d'avouer sa participation active au tâchage de son professeur d'anglais. La faute est grave, mais le directeur passe l'éponge après que le petit rebelle se soit amendé. L'épreuve de mathématiques commence alors et les mines désabusées des élèves laissent à penser que les résultats ne seront pas plus élevés que leur moral. En histoire, personne ne connaît Napoléon, et l'un d'eux, à la question "à quel parti politique appartenait Napoléon", répond : "il faisait partie des méchants"... Enfin, en géographie, l'Andalousie est pour un autre élève voisine de Lille !
Cette nuit, ce sont les filles qui font le mur et déambulent de nuit dans les couloirs. Mais certaines se font prendre la main dans le sac et les trois coupables, Roxanne, Maeva et Julia, se voient infliger une rédaction de minuit. Ce terrorisme nocturne a été encore plus loin : durant la nuit, les dangeureuses criminelles ont renversé la table du Viandox !
La leçon du matin concerne le latin et pour les élèves, c'est du chinois... Heureusement, une bonne ration de tripes aux salsifis remet tout le monde d'applomb.
Fabien, le rigolo de la bande, fait des rédactions où il se prend pour Fabien Barthez et joue au morpion en cours de math. Il est donc convoqué chez le directeur, où ça chauffe. A la clé, des pages de copie pour le comique de service. Il tente de négocier une réduction de peine, ce qui lui vaut une remontrance XXL du patron de l'établissement : l'exil en salle Saint Hélène se rapproche dangeureusement de lui...
Le lendemain, certains élèves se voient décerner des récompenses pour "bonne conduite". Les meilleurs auront-ils une remise de peine ? Au niveau des résultats scolaires, seuls trois élèves ont la moyenne : Charlotte, Grégoire et Emilien. Les moins bons sont Roxanne et Françoise, avec 3,5/20 de moyenne, tandis que Fabien et Gaëtan atteignent difficilement le 3. Corvée de linge pour les cancres, les voilà dans de beaux draps !
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Le jour se lève sur Sarlat et une fois leur fortifiant avalé, les élèves se voient notifier une grande nouvelle. Cette année, une grande élection des délégués de classe sera organisée ! Les urnes et les autres sont prêts à se dépouiller pour être élus.
Alors que la prof de français tente d'expliquer la conjugaison des auxiliaires "être" et "avoir", quelques garçons, se sentant peut-être menés en bateau, décident de jeter l'encre. Malheureusement pour les cartoucheurs, le directeur a tout vu et se charge de punir les coupables, qui sont condamnés à nettoyer leur méfait.
A la récré, les lettres de motivation vont bon train et les candidatures de délégués se font nombreuses. Pendant ce temps, M. Navaron découvre avec stupeur et tremblements que des vandales ont saccagé sa précieuse salle Sainte Hélène. Il entend bien châtier les fauteurs de troubles et se déclare prêt à faire patienter tout le monde dans la cour jusqu'à ce que les coupables se dénoncent.
Finalement, Gaëtan sort du rang, tandis que Fabien éclate de rire. Avec Adrien, ils doivent réparer les dommages causés. Mais Gaëtan rit toujours et il est en conséquence sanctionné par l'exil et l'isolation. Il y reste mi-tard, car après une longue conversation avec le directeur, il fait amende honorable et se déclare prêt à montrer son vrai visage, celui d'un gars étant assidu.
Les filles se tapent un cours de dactylo tandis que les garçons reçoivent une leçon de mécanique où il se font serrer la vis. Puis vient une leçon sur les maladies dites "vénériennes", ce qui intéresse moyennement les élèves. Ces derniers trouvent cela beaucoup plus intéressant dès lors qu'ils apprennent que ce terme signifie "sexuellement transmissible".
Pour le poste de délégué, le directeur valide huit candidatures sur neuf, Fabien n'étant logiquement pas jugé apte. Et tandis que certains mettent à profit leur soirée pour rédiger leur discours de campagne, les filles, elles, ont décidé une expédition nocturne hors les murs. Directeur et professeurs en panique organisent alors une chasse aux élèves. Le précieux gibier enfin capturé, la punition est exemplaire : une dictée qui s'étire jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, Françoise, Charlotte, Simon, Pablo, Emilien, Adrien ou encore Kevin délivrent leur discours à leurs camarades. Après dépouillement du scrutin, Emilien et Françoise sont élus et positivement ravis de l'être, même si la nomination d'Emilien ne fait pas l'unanimité auprès de ses camarades.
Au cours de math, comme au cours de latin, Fabien se fait remarquer et réussit à sortir du cours et à poser un latin à son professeur, le jeune Marseillais n'y va pas de langue morte et chambre autant que faire se peut. M. Fagniot, professeur et surveillant général, se fait alors tancer par son directeur, qui lui reproche son laxisme.
La plus mauvaise chambrée se charge de la corvée de buanderie et doit repasser et plier à tour de bras. Ils sont dans de beaux draps, mais au moins, ils lavent leur linge sale entre amis. Le lendemain, les élèves assistent à leur premier cours d'éducation physique, avec le redoutable M. Bale, qui, malgré un physique et des manières austères, fait l'unanimité. Certaines filles semblent même avoir Bale dans la peau.
Vient alors une rencontre entre les élèves qui se passe plutôt mal, eu égard au manque de respect dont ces derniers font preuve envers leurs délégués. Emilien et Françoise jouent malgré tout leur rôle au conseil de classe, et défendent bec et ongles leurs camarades.
Au moment du classement final, il ressort que de plus en plus d'élèves paraissent en mesure d'obtenir le BEPC, même si la moyenne générale est moins que moyenne. Au tableau d'honneur, Charlotte, Grégoire et Kevin, tandis que Gaëtan se voit félicité par ses professeurs et triple sa moyenne. Fabien est bon dernier et désormais seul bonnet d'âne, alors que Roxanne est la plus mauvaise élève des filles. Purdey est en totale régression et le directeur lui reproche sa conduite exécrable mais elle ne semble pas avoir Purdey remontrances.