JV.com a écrit:Sans doute rompu au dépannage rapide de ses clients, le plombier le plus célèbre du jeu vidéo (et d'ailleurs) nous revient pied au plancher sur l'avant-dernière portable de Nintendo pour une énième version de son jeu de course : Mario Kart. Derniers essais avant que le départ ne soit donné, le 25 novembre 2005.
Si vous vous êtes offert une DS pour ses fonctionnalités multijoueurs, alors il vous faudra envisager sérieusement l'achat d'un exemplaire de Mario Kart DS dès qu'il sera disponible dans nos contrées. Après avoir goûté à ce mode face au gratin de la presse française spécialisée en jeux vidéo, force a été de constater que les courses du plombier moustachu et de son habituelle bande de familiers (Bowser, Donkey, Peach...) distillent immédiatement frénésie et bonne humeur. Pourtant, on ne peut pas dire que les développeurs aient mis l'accent sur la créativité. Comme un peu trop souvent avec le "Big N", on a l'impression justifiée de parcourir un best of de ce qui avait déjà été proposé dans d'autres jeux. C'est une volonté pleinement assumée, pour preuve la présence du mode "Rétro" qui permet de s'affronter sur des circuits bien connus tirés des versions SNES, N64, GameBoy Advance ou GameCube du jeu. L'autre moitié des pistes disponibles rassemblées sous l'étiquette "Nitro", reprennent les décors, par exemple, de Luigi's Mansion. Et si on a le choix entre plusieurs pilotes disposant chacun de deux bolides (un kart et quelque chose de plus... personnel), difficile de déceler de réelles différences de pilotage entre eux, sans doute pour éviter tout problème de déséquilibre dans le déroulement des courses. Toutefois, si on ne parlait pas d'un jeu de conduite, on serait tenté de brandir l'argument voulant que le flacon n'a aucune importance tant qu'on a l'ivresse. Ce serait juste, tant on s'amuse, mais déplacé, il faut bien l'avouer.
Les caractéristiques de la DS exploitées par cette nouvelle version de Mario Kart ne se limitent pas aux épreuves réunissant jusqu'à 8 possesseurs du jeu. L'écran tactile, cela peut paraître basique, permet de gérer facilement les menus du jeu. Mais ce n'est pas tout. En course, qu'elle soit solo ou multi, si l'écran supérieur propose la traditionnelle vue de l'arrière du véhicule qu'on contrôle, l'écran tactile de la DS remplit les fonctions de radar en affichant une vue simplifiée de la portion du circuit dans laquelle on se trouve. C'est non seulement un bon moyen de prévoir les virages et les autres obstacles qui jalonnent les pistes, mais aussi une aide précieuse pour tenter d'éviter les missiles divers et variés que ne manquent pas de vous lancer vos adversaires. Autre utilisation intéressante de l'écran tactile : Mario Kart DS propose un petit logiciel de dessin (il s'agit plutôt de remplissage de pixels) permettant de se concevoir un logo du bout du stylet. Enfin, même si c'est infiniment plus anecdotique, nous avons été subjugués par une idée appliquée au mode "Combat de ballons". Dans ce genre de partie, chaque voiture traîne des ballons que les adversaires doivent éclater. On est éliminé quand on n'a plus de ballons. Pour gonfler des ballons supplémentaires, les développeurs ont eu la bonne idée de mettre à contribution le micro de la console portable dans lequel il suffit de souffler pour s'offrir une vie de plus et ne pas se retrouver immédiatement hors-jeu.
En ce qui concerne les impressions laissées par cette nouvelle version, nous ne serions pas complets sans mentionner le fait que, de toute évidence, le ton s'est durci. Il faut vraiment prendre le meilleur départ possible sous peine de devoir signer un sans faute car il est très dificile de rattraper les pilotes qui vous précèdent. Qui plus est, les sorties de routes sont très pénalisantes et la maîtrise des fameux dérapages devient rapidement obligatoire au risque de squatter le bas du classement éternellement. Tous ces sentiments n'étant que le fruit d'un premier contact bien évidemment trop rapide (le temps passe vite quand on s'amuse...), nous aurons très bientôt l'occasion de faire un point plus approfondi et précis sur ce titre, lors de son test.
Disponible le 25/11/2005.
